Les nutritionnistes l’attestent, l’ANSES le confirme, les parents le rabâchent à leurs enfants : les poissons sont riches en protéines, vitamines, minéraux et, pour les plus gras, en omega-3. Peu caloriques, ils se dégustent été comme hiver, chauds, en barbecue, froids ou en salade.
Le poisson, source de protéines et de minéraux
C’est vrai, les apports du poisson sont essentiels à l’organisme, et très intéressants pour qui souhaite mettre un terme à sa consommation de viande, rouge notamment. Le poisson est riche en protéines, ô combien sources d’énergie pour nos cellules, et indispensables à la croissance de l’enfant.
Le poisson, c’est aussi un cocktail de vitamines A, B, D et E, et de minéraux, comme le phosphore qui agit dans les mécanismes de l’énergie. On le sait moins, certains mollusques très appréciés en France, comme la coquille Saint-Jacques, sont particulièrement riches en phosphore, en potassium et en magnésium.
Les poissons gras, source inestimable d’oméga-3
Vous l’avez certainement remarqué, depuis quelques années, la publicité fait la part belle aux aliments riches en oméga-3. Ces acides gras polyinsaturés sont particulièrement intéressants sur le plan nutritionnel, puisqu’ils contribuent au développement du cerveau, à l’équilibre du système cardiovasculaire, ainsi qu’au fonctionnement de certains organes, comme la rétine.
Or, il se trouve que les poissons gras, ceux qui ont une teneur en lipides supérieure à 2 %, comme le maquereau, la sardine et le hareng, ou à moindre égard le rouget, le bar, la dorade ou encore le turbot, sont une source appréciable d’oméga-3 ! Consommer ces poissons régulièrement, c’est contribuer à prévenir certaines pathologies du système nerveux, en particulier les déficiences neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.
Consommons du poisson 2 fois par semaine !
Les poissons maigres, le lieu noir, le merlan, le cabillaud, la sole, la raie, la lotte ou le merlu, sont certes pauvres en oméga-3, mais ils ont l’avantage d’être peu caloriques, et pour certains, comme le lieu noir, tout à fait abordables pour les familles nombreuses, et faciles à cuisiner. L’ANSES conseille d’ailleurs de consommer du poisson deux fois par semaine, en alternant poisson gras et poisson maigre, et en variant les espèces de poissons. Variez aussi les régions d’approvisionnement, de façon à éviter la surpêche, un fléau pour l’environnement et la sécurité alimentaire.
Enfin, attention : de la grossesse jusqu’à 3 ans, le cerveau de bébé est vulnérable à certains produits chimiques contaminants contenus dans certains produits de la pêche. Il faut se renseigner.
Vous l’aurez donc compris, le poisson est bon pour la santé. Et, si vos parents ne cessaient ou ne cessent encore de le répéter, ce n’est pas pour rien ! Le poisson est riche en nutriments, des nutriments indispensables à notre organisme. Alors, pour rester en bonne santé, mangez du poisson deux fois par semaine.