L’atteinte de la mémoire est souvent le premier signe d’alerte. Cependant, les premiers symptômes varient selon les personnes. En cas de doute, il est nécessaire d’en parler à son médecin traitant. Une prise en charge rapide permettra de ralentir l’évolution de la maladie.

Les pertes de mémoire, le symptôme le plus répandu

D’après France Alzheimer, les troubles de la mémoire représentent généralement le premier signe de la maladie. Pour l’entourage, la perte de la mémoire récente est facile à repérer. La personne souffrante oublie régulièrement des mots et ne sait plus où se trouvent certains objets. Elle se remémore difficilement les événements qui se sont déroulés les jours précédents. Au contraire, elle peut parfaitement raconter des souvenirs lointains.

Les difficultés pour réaliser les tâches du quotidien

La lente dégénérescence des neurones entraîne une désorientation progressive dans l’espace et le temps.
Petit à petit, une personne malade d’Alzheimer perd son autonomie. Elle ne parvient plus à préparer ses repas ni à conduire. Elle ne prend plus ses médicaments correctement, ce qui peut être source d’angoisse pour les proches. En parallèle, le malade se met à répéter plusieurs fois la même chose.

Aménagement PMR

L’évaluation des symptômes par le médecin traitant

Qu’ils soient ou non associés à d’autres signes, les troubles de la mémoire doivent impérativement amener à consulter un médecin. Une première évaluation est alors effectuée. Le professionnel prend le temps d’interroger la personne souffrante et ses proches. Si besoin, une consultation mémoire doit être réalisée.
Une prise en charge d’Alzheimer en maison de retraite pourra tout à fait être discutée avec le médecin traitant.

La consultation mémoire

Ce type de consultation se déroule généralement sur plusieurs heures via une hospitalisation de jour. Différents examens sont programmés, à savoir un bilan sanguin, une IRM cérébrale, une imagerie nucléaire et un examen neurologique. Un bilan neuropsychologique est également effectué. Le patient est soumis à plusieurs tests : langage, compréhension, raisonnement, etc. Dans certains cas, une ponction lombaire est proposée. En cas de diagnostic avéré, la personne âgée touchée peut intégrer un EHPAD avec unité Alzheimer. Une telle prise en charge peut être demandée lorsque l’entourage ne parvient plus à assurer la surveillance et les soins.

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est donné à la suite d’examens médicaux. C’est un neurologue qui annonce les résultats aux patients. Une réunion avec d’autres professionnels (psychologues, orthophonistes, infirmiers…) aura eu lieu auparavant. Le médecin traitant est également tenu au courant du diagnostic.